« Il fallait profiter de cet avantage numérique pour se donner un élan. On a d’abord marqué un but (gracieuseté de l’attaquant Connor Bedard), puis j’ai eu cette crampe au cerveau qui a mis le match hors de notre portée. J’ai freiné notre élan, a admis Jones. Il faut faire des jeux simples. Nous nous le rappelons constamment. »
Jones totalise 15 points (trois buts, 12 aides) et présente un différentiel de -13 en 28 matchs cette saison. Il est le joueur le plus utilisé chez les Blackhawks avec un temps de glace moyen de 24:40, le neuvième plus élevé de la LNH.
Le quatrième choix au total du repêchage de 2013 par les Predators de Nashville a récolté 420 points (93 buts, 327 aides) en 825 matchs jusqu’à maintenant avec les Predators, les Blue Jackets et les Blackhawks.
Le défenseur américain connaît sa part de difficultés depuis son retour au jeu, le 21 décembre, après une blessure au pied droit qui lui a fait rater plus de cinq semaines d’action. Lundi, l’entraîneur Anders Sorensen ne l’a utilisé que 16:19, son plus bas total de la saison.
Embauché le 5 décembre de façon intérimaire à la suite du congédiement de Luke Richardson, Sorensen est arrivé à Chicago avec un nouveau système de jeu. Le nom de Jones a été retiré de la liste des blessés plus de deux semaines après le changement d’entraîneur. Est-il donc toujours en train de chercher ses repères en cette nouvelle ère?
« Nous avons fait quelques ajustements quant à notre jeu en zone neutre, puis quant à nos relances, mais ce n’est pas une excuse pour perdre, a-t-il indiqué. Il faut davantage jouer en équipe.
« Parfois, je manque de mots pour m’expliquer, car on semble dire la même chose jour après jour depuis longtemps. Il faut trouver le moyen de gagner quelques matchs de suite et afficher plus de constance. »
Jones et ses coéquipiers tenteront de mettre ces réflexions en application, jeudi, contre les Predators.
Après avoir discuté avec son vétéran défenseur, Sorensen se réjouit de le voir réceptif à la critique.
« Au bout du compte, il est un joueur de hockey; il veut s’améliorer et aider l’équipe. Maintenant, c’est une question de trouver les bonnes avenues pour qu’il puisse y arriver.
« Je veux entendre le point de vue de mes joueurs, même si j’ai mon propre point de vue. Cela dit, les points de vue de chacun concordent souvent. Seth n’est pas en train de me dire qu’il joue bien. Il est conscient de la situation. »