ROSLOVIC BADGE MARCIL

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Jack Roslovic, Oilers d’Edmonton (A) : Roslovic est le deuxième meilleur pointeur des Oilers au cours des quatre derniers matchs, avec une récolte de cinq points (deux buts, trois passes). Cette hausse de production s’explique en grande partie par le fait que l’attaquant de 28 ans évolue, depuis trois rencontres, devant le filet sur la première vague de l’avantage numérique aux côtés des gros canons d’Edmonton. Trois de ses cinq points ont été obtenus sur le jeu de puissance des Oilers, qui a trouvé le fond du filet quatre fois en sept occasions depuis la promotion de Roslovic (57,1%). Et le calendrier pourrait jouer en la faveur de l’attaquant de 28 ans. D’ici au 22 novembre, les Oilers joueront quatre parties contre des équipes figurant parmi les 12 pires de la Ligue pour l’efficacité en infériorité numérique : les Blue Jackets de Columbus (deux fois), les Capitals de Washington et les Panthers de la Floride. À 5-contre-5, Roslovic complète un trio avec Leon Draisaitl et Vasily Podkolzin.

CHI@EDM: Roslovic complète la passe de McDavid en A.N.

Moritz Seider, Red Wings de Detroit (D) : Seider est en train de faire oublier un début de saison difficile sur le plan statistique, lui qui n’avait amassé que deux passes à ses neuf premiers matchs. La malchance semblait s’acharner sur le défenseur allemand, incapable de produire malgré 21 tirs, un déploiement sur la première vague du jeu de puissance et une moyenne de plus de 25 minutes de temps de jeu par rencontre. Le vent a toutefois tourné au cours des cinq dernières parties, alors que Seider a inscrit quatre points, dont trois aides en avantage numérique. De bonnes choses pourraient continuer de se produire pour le joueur de 24 ans, puisque les Red Wings joueront neuf de leurs 11 prochains matchs à domicile, où ils sont bien plus efficaces qu’à l’étranger (3,83 buts/match; étranger : 2,38 buts/match).

Andrei Vasilevskiy, Lightning de Tampa Bay (G) : Comme Seider, Vasilevskiy a causé bien des maux de tête aux poolers, lui qui n’a signé sa première victoire de la saison que le 26 octobre. Depuis, il a retrouvé ses repères avec un dossier de 3-1-0, une moyenne de buts alloués de 1,75 et un taux d’efficacité de ,925. Le Lightning a gagné cinq de ses six derniers matchs et ne disputera que deux séquences de deux matchs en deux jours d’ici la fin novembre, ce qui signifie que Vasilevskiy devrait obtenir un maximum de départs. Au cours de cette période, cinq matchs seront joués contre des adversaires avec une fiche en deçà de ,500 au moment d’écrire ces lignes : les Rangers de New York (deux fois), les Panthers, les Canucks de Vancouver et les Flames de Calgary.

TBL@COL: Vasilevskiy vole Necas devant une cage béante

EN BAISSE

Adam Fantilli, Blue Jackets de Columbus (A) : Après une saison de 31 buts et 54 points en 2024-25, les six points (deux buts, quatre passes) de Fantilli en 13 matchs représentent une déception pour les poolers. Le jeune joueur de centre évolue présentement entre Boone Jenner et Miles Wood sur le deuxième trio, et il n’obtient pas de temps de jeu sur la première vague du jeu de puissance, ce qui limite forcément son potentiel offensif. Il faut dire qu’il ne donne pas de raison à son entraîneur de lui accorder un plus grand rôle, alors qu’il a décoché un tir ou moins dans quatre de ses six derniers matchs.

Devon Toews, Avalanche du Colorado (D) : Toews connaît un départ extrêmement difficile, lui qui a été limité à seulement trois passes en 14 matchs. Le vétéran défenseur évolue pourtant encore avec Cale Makar à 5-contre-5 au sein d’une équipe qui est l’une des puissances offensives de la LNH. L’Avalanche est au cinquième échelon pour la moyenne de buts par rencontre (3,57). Toews a habitué les poolers à une production se situant entre 40 et 50 points, mais il aura de la difficulté à atteindre ces marques s’il ne renverse pas la vapeur rapidement. Il n’apporte pas non plus une grande contribution dans les catégories périphériques, mis à part son différentiel de +7. Sa valeur est donc limitée dans tous les formats de pools.

Frederik Andersen, Hurricanes de la Caroline (G) : Andersen vient d’encaisser deux défaites consécutives, présentant une moyenne de 3,59 et un taux d’efficacité de ,875 au cours de ces deux matchs. Mais ce n’est pas la principale raison pour laquelle sa valeur est en baisse dans les pools. Même avec le retour au jeu de Pyotr Kochetkov mardi dans un gain de 3-0 contre les Rangers de New York, les Hurricanes ont choisi de conserver trois gardiens dans leur formation plutôt que de rétrograder Brandon Bussi dans la Ligue américaine de hockey. Ce monstre à trois têtes devant le filet de la Caroline pourrait sérieusement limiter le nombre de départs d’Andersen, qui devait déjà partager la tâche avec Kochetkov avant même que Bussi ne s’invite dans le portrait.

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