PITTSBURGH – Dan Muse était à court d’explications dimanche.
La veille, l’entraîneur des Penguins de Pittsburgh avait vu son équipe perdre une avance de quatre buts au cours des dernières 12:27 de la troisième période contre les Sharks de San Jose avant d’encaisser une défaite de 6-5 en prolongation.
« Tout d’abord, je n’aurais jamais au grand jamais cru que nous serions à nouveau ici 24 heures plus tard à tenir exactement la même conversation », a admis Muse.
Néanmoins, ce fut le cas. Il était assis au podium après avoir vu les Penguins (14-8-9) perdre une avance de 3-0 en troisième période pour finalement s’incliner 5-4 en prolongation contre le Mammoth de l’Utah au PPG Paints Arena. Les hommes de Muse ont détenu une avance en troisième période dans quatre de leurs cinq revers consécutifs (0-1-4), et ont baissé pavillon à huit reprises depuis le début du calendrier cette saison après avoir mené un match au troisième tiers. Pittsburgh montre une fiche de 1-9 dans les matchs qui se sont rendus en prolongation.
« Je sonne probablement comme un disque qui saute, a reconnu Muse. Les choses ont été légèrement différentes d’un match à l’autre. »
Il a raison.
Le 7 décembre, Pittsburgh menait 2-1 lorsque Miro Heiskanen a créé l’égalité pour les Stars de Dallas à 18:11 de la troisième période, et Pittsburgh a perdu 3-2 en tirs de barrage sur la route.
Un séjour de cinq matchs à domicile s’est amorcé deux jours plus tard, Anthony Mantha a marqué à 16:05 de la troisième période contre les Ducks d’Anaheim pour procurer aux Penguins une avance de 3-2.
Erik Karlsson a cependant poussé accidentellement la rondelle dans son propre but avec son gant alors qu’il restait 0,1 seconde à écouler au temps réglementaire, un but qui a finalement été accordé à Beckett Sennecke. Anaheim l’a emporté 4-3 en tirs de barrage.
« Nous connaissons tous le type de répercussions que des matchs du genre peuvent avoir, a lancé Karlsson dimanche. D’un autre côté, nous ne pouvons avoir trop peur de ce qui pourrait se passer dans le futur. Nous devons rester un peu plus dans le moment présent.
« Nous devons revenir à une mentalité d’un match à la fois et ne pas regarder trop loin en avant, pour ne pas nous soucier de ce qui pourrait arriver. Nous devons jouer comme nous en sommes capables. Parce que nous avons montré, pendant la majeure partie de la saison jusqu’ici, que lorsque nous jouons de la manière que nous le souhaitons, nous formons une équipe capable de battre n’importe qui. »
Jeudi, les Penguins se sont inclinés 4-2 face aux Canadiens de Montréal. Avant la rencontre, plusieurs joueurs des Penguins ont été pris dans la circulation en raison d’un accident sur une autoroute non loin de l’aréna, ce qui a repoussé le début du match de 30 minutes.
Et il y a eu le match de samedi. Les Sharks ont marqué cinq buts consécutifs pour orchestrer la cinquième remontée de quatre buts la plus tardive de l’histoire de la LNH, après celles des Kings de Los Angeles (à partir de 12:46 de la troisième période le 10 novembre 2007), des Sabres de Buffalo (11:25 de la troisième le 10 mars 1976), des Stars de Dallas (10:01 de la troisième le 21 octobre 1993) et des Islanders de New York (8:21 de la troisième le 14 mars 1987).
Comment expliquer ces fins de match en queue de poisson?
« Comment peut-on l’expliquer? Vraiment, a demandé le capitaine des Penguins Sidney Crosby samedi. Je ne pense vraiment pas que c’est possible. »
Il y a pourtant eu un autre effondrement du genre dimanche. Les Penguins menaient le Mammoth 3-0 après deux périodes de jeu, même s’ils étaient dominés 19-10 dans la colonne des tirs.
Nate Schmidt a fait mouche à 1:07 du troisième vingt. Michael Carcone a ajouté un autre but 15 secondes plus tard, réduisant l’écart à 3-2.
Sean Durzi a créé l’égalité à l’aide de son premier but de la saison à 5:35. Pittsburgh a contesté sans succès la validité du but, arguant qu’il y avait eu de l’obstruction sur le gardien, et Carcone a profité du jeu de puissance qui a suivi pour placer le Mammoth en avance 4-3 à 7:06.




















