MONTRÉAL – Malgré un début de saison difficile, les Penguins de Pittsburgh étaient bien outillés pour rebondir, assure Anthony Beauvillier.
« Il y a toujours un peu de nervosité ou de panique qui s’installe quand ça va moins bien et que tu essaies de te projeter dans le futur ou de regarder vers le passé, a admis l’ailier québécois. Mais nous avons un bon groupe de leaders. Nous avons essayé de demeurer dans le moment présent. Nous avons une équipe de vétérans qui a vécu ce genre de passes difficiles, donc nous avons été en mesure de bien gérer les moments difficiles. »
Les Penguins (12-14-4) ont amorcé la saison avec seulement quatre victoires à leurs 12 premiers matchs (4-7-1), encaissant notamment six défaites consécutives (0-5-1) entre les 18 et 29 octobre. En date du 23 novembre, leur dossier de 7-12-4 leur conférait le 27e rang du classement général, et seulement deux petits points les séparaient des Blackhawks de Chicago et du dernier échelon.
Fort heureusement, ils sont parvenus à redresser la barre depuis, avec cinq victoires à leurs sept dernières rencontres. À l’approche du duel de jeudi contre les Canadiens de Montréal (19 h HE; RDS, TSN2, SN-PIT), ils n’ont que deux points de retard sur le Lightning de Tampa Bay et la deuxième place de quatrième as donnant accès aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley dans l’Association de l’Est.
« Nous avons fait un bon travail, a ajouté Beauvillier. Nous n’avons pas eu un bon début de saison, et nous avons été capables de revenir à quelques points d’une place en séries. Ça en dit long sur le caractère de notre équipe et notre leadership. »
Ce leadership était un thème récurrent dans le vestiaire des Penguins après leur entraînement facultatif de jeudi, afin d’expliquer les récents succès de l’équipe.
Beauvillier a souligné que la présence rassurante des vétérans des Penguins a fait la différence dans les derniers jours, particulièrement celle des trois grands leaders de l’équipe : les joueurs de centre Sidney Crosby et Evgeni Malkin ainsi que le défenseur Kris Letang. Les trois ont vu neiger et ils ont remporté la Coupe Stanley à trois reprises (2009, 2016, 2017).
« Quand tu es un jeune et que tu as un peu plus tendance à paniquer, tu vois que des gars comme Crosby, Letang et Malkin sont en contrôle, a noté Beauvillier. Leur routine ne change pas et ils ont toujours la même humeur à l’aréna. Ça en dit long sur leur façon de voir les choses. Il n’y a pas de panique dans leur état d’esprit. »