Eric Staal Jersey Retirement Ceremony

RALEIGH, Caroline du Nord – Eric Staal, figure marquante des Hurricanes de la Caroline au cours des dernières décennies, a vu son numéro 12 être retiré dans les hauteurs du Lenovo Center dimanche, avant le match opposant son ancienne formation aux Ducks d’Anaheim.

La bannière de Staal rejoint celles de Glen Wesley (no 2), de Ron Francis (no 10) et de Rod Brind’Amour (no 17) au plafond de l’amphithéâtre.

« Mon souvenir général de mon passage avec les Hurricanes est le sentiment d’être un champion », a affirmé celui qui a remporté la Coupe Stanley dans l’uniforme rouge, noir et blanc en 2006. « Ce n’est pas facile de gagner et j’ai gagné ici. Il n’y a rien de mieux que ça. »

Deuxième choix au total du repêchage de 2003, Staal a incarné le début d’une tradition gagnante en Caroline, six ans après la relocalisation des Whalers de Hartford.

« Il y avait de l’emballement à son égard, donc nous nous disions ‘’il est mieux d’être bon’’ », a commenté l’entraîneur-chef des Hurricanes, Rod Brind’Amour, qui était capitaine de l’équipe lors de la conquête de 2006. « Nous espérions tous un grand impact de sa part, et c’est ce que nous avons obtenu. Et quand ce genre de joueur est, en plus, une bonne personne, c’est encore mieux. Nous savions que nous allions apprécier sa présence dans l’équipe, peu importe le temps que ça allait durer. Et ce fut le cas. »

Staal a été le capitaine des Hurricanes pendant sept saisons, de 2009 à 2016. Il est le meneur de concession au chapitre des matchs joués (909), des buts (322), des aides (453) et des points (775) depuis son déménagement en Caroline. Mais en 12 saisons au sein de l'équipe, il n’a participé aux séries éliminatoires qu’à deux reprises.

« J’ai tellement de bons souvenirs de mon passage ici qui me font oublier certaines saisons d’insuccès sur la glace, a affirmé la vedette du jour. Certaines saisons ont été très, très difficiles. Mais les hauts ont tellement été significatifs qu’ils ont amplement compensé les bas.

« Certaines années, en tant que leader, je me mettais beaucoup de pression et ultimement, nous avions de la difficulté. Tu ne peux pas toujours dire ce qui te passe par la tête. Il faut être en mesure de dire les bons mots dans le vestiaire. Mais les embûches m’ont aidé à grandir comme joueur et comme personne. »

L'ancien capitaine des Hurricanes voient son numéro être retiré en Caroline

Avant de remporter la Coupe Stanley, Eric Staal avait connu une saison 2005-06 de rêve. Il avait atteint le plateau des 100 points (45 buts, 55 aides) pour la première fois de sa carrière. Et une fois en séries, il a mené la LNH avec 28 points (neuf buts, 19 aides) en 25 matchs.

Lors de ses quatre dernières saisons en Caroline, Eric a pu jouer aux côtés de son frère Jordan, qui est présentement capitaine des Hurricanes.

« Mon départ en a mis beaucoup sur ses épaules. Les premières années après mon départ ont été remplies de défis pour Jordan, a indiqué son aîné. Mais je suis très fier de la manière dont lui et l’équipe ont surmonté ces défis. Ils ont maintenant un bon noyau, une culture gagnante qui est ancrée, et Jordan en est l’une des grandes raisons. Je suis reconnaissant des années que nous avons passées ensemble ici. »

Staal a participé à une rencontre avec les partisans plus tôt dimanche, une activité qui lui a fait réaliser l’ampleur de l’héritage qu’il a laissé sur le marché de hockey en Caroline.

« Plusieurs d’entre eux ont apporté des photos de jeunesse et m’ont dit que j’étais la raison pour laquelle ils se sont inscrits au hockey, a-t-il raconté. Ça me touche profondément, c’est une superbe expérience de pouvoir entendre ces gens me conter leur histoire. »

Staal a pris sa retraite au terme de la saison 2022-23. Il a récolté 1063 points (455 buts, 608 aides) en 1365 matchs avec les Hurricanes, les Rangers de New York, le Wild du Minnesota, les Sabres de Buffalo, les Canadiens de Montréal et les Panthers de la Floride. Sa femme Tanya et lui élèvent présentement leurs trois enfants – de 15, 13 et 10 ans – au Minnesota.

« Les samedis sont occupés », a confié le quadragénaire, le sourire aux lèvres. « Le temps passe vite. Je vais déposer les enfants à l’école et je suis entraîneur dans mes temps libres également. À partir de 15 h, je suis un peu partout. Mais ça me plaît. J’ai une belle vie. »

Staal n’écarte pas, toutefois, la possibilité de revenir dans les plus hautes sphères du hockey d’ici quelques années.

« J’aimerais retrouver cet univers éventuellement, a-t-il laissé savoir. Mais avec l’âge qu’ont nos enfants présentement, ce serait difficile pour moi de partir de la maison et m’absenter de leurs tournois ou de leurs matchs. On en est à un moment dans leur vie où je peux passer beaucoup de temps avec eux. C’est un réel plaisir pour moi. »

Contenu associé