Carolina Hurricanes storm surge October 9 2025

Les Hurricanes de la Caroline ont le dessus sur le reste de la LNH quand il est question d’avantage de la glace.

Près du quart des joueurs sondés lors de la Tournée médiatique des joueurs nord-américaine de la LNH/AJLNH ont choisi le Lenovo Center, le bruyant domicile des Hurricanes, comme endroit où il est le plus difficile de jouer.

Sept des 29 joueurs questionnés ont affirmé que les matchs à Raleigh, en Caroline du Nord, sont dérangeants et que l’ambiance y est pour le moins inhospitalière.

« Ce n’est jamais facile en Caroline », a lancé l’ailier des Panthers de la Floride Sam Reinhart.

Les Panthers le savent mieux que quiconque, eux qui ont affronté les Hurricanes en finale de l’Association de l’Est dans deux des trois dernières saisons. Même s’ils ont remporté les cinq rencontres jouées à Raleigh, ce ne fut pas de tout repos.

Le vestiaire des visiteurs est l’un des problèmes. Il n’offre pas l’espace et les installations des autres arénas.

« C’est toute la configuration, a poursuivi Reinhart. Ils remplissent l’édifice de partisans de façon à ce que l’aréna ait l’air plus petit. L’ambiance est différente. Je n’aime pas le vestiaire de l’équipe adverse, donc ça n’aide pas. »

Parfois, c’est une question de survie pour les visiteurs. Les partisans des Hurricanes font la fête dans le stationnement bien avant le début des matchs et ils ont l’habitude d’attendre l’autobus de l’équipe adverse pour commencer à se payer la tête des joueurs. Et ça n’arrête jamais jusqu’à la mise en jeu initiale, alors que l’ambiance est assourdissante.

« Les débuts de match sont difficiles en Caroline », a affirmé l’attaquant des Rangers de New York Will Cuylle. « C’est tellement fort, et les partisans sont assez fous. Si tu peux te rendre à la première pause publicitaire sans avoir accordé de but, tu prends tes aises, mais c’est plutôt difficile. »

Le défenseur des Predators de Nashville Brady Skjei s’est retrouvé dans les deux camps sur la glace en Caroline. Il a amorcé sa carrière dans la LNH avec les Rangers avant d’être échangé aux Hurricanes durant sa cinquième saison, le 24 février 2020. Il a ensuite joué cinq campagnes avec les Hurricanes avant de signer un contrat de sept ans et 49 millions $ avec les Predators le 1er juillet 2024.

« C’est difficile en Caroline, a mentionné Skjei. Je dirais que la Caroline est probablement l’endroit le plus difficile, car c’est tellement bruyant. Et le vestiaire de l’équipe adverse est loin d’être génial. Mais c’est plaisant de jouer là-bas quand tu fais partie de l’équipe à domicile. »

L’autre aspect qui n’aide en rien, c’est que les Hurricanes font partie de l’élite de la LNH depuis quelques saisons. Ils sont capables d’embouteiller les équipes adverses dans leur propre territoire pendant de longues secondes.

« Leur façon de jouer est suffocante », a souligné l’attaquant des Sabres de Buffalo Tage Thompson.

Sept autres arénas ont obtenu plus d’un vote, mais c’est le Centre Bell qui a pris le deuxième rang avec trois.

Le domicile des Canadiens de Montréal est intimidant en raison de l’histoire qu’il renferme et des connaissances et de la passion des partisans qui le remplissent soir après soir.

« Tout le monde connaît tout sur le hockey là-bas », a noté le gardien des Flames de Calgary Dustin Wolf. « Ils aiment tellement le hockey et ils en savent beaucoup sur ce sport. »

Un autre domicile d’une équipe originale a obtenu deux votes.

Le TD Garden, domicile des Bruins de Boston, a été le choix du joueur de centre et capitaine des Canadiens Nick Suzuki.

« C’est toujours difficile d’aller gagner à Boston, a-t-il dit. Les partisans là-bas sont toujours bruyants, surtout contre notre équipe. »

Pour Alex DeBrincat des Red Wings de Detroit, le problème n’est pas tant l’édifice que le style de jeu de l’équipe à domicile.

« Habituellement, ils aiment frapper et tu sais que tu vas sortir de ce match amoché, mais j’ai quand même du plaisir à jouer là-bas, a-t-il affirmé. C’est plaisant de prendre part à ces batailles. »

L’Avalanche du Colorado a un avantage que les autres équipes n’ont pas au Ball Arena de Denver, qui est situé à plus d’un kilomètre au-dessus du niveau de la mer. Il y a moins d’air, ce qui complique la vie des équipes en visite. On voit souvent des joueurs chercher leur souffle après une présence ordinaire. Et les joueurs vedettes comme le centre Nathan MacKinnon et le défenseur Cale Makar rendent la tâche encore plus complexe.

« Si tu te fais prendre pendant deux minutes contre le trio de MacKinnon, ce n’est pas facile », a convenu le centre des Capitals de Washington Pierre-Luc Dubois.

Le défenseur des Flyers de Philadelphie Travis Sanheim est d’accord.

« C’est l’altitude et le fait qu’ils ont une bonne équipe, a-t-il dit. Si tu commences lentement et que ces gars-là sortent avec vigueur, ta soirée peut être longue. »

L’ailier des Red Wings Patrick Kane a joué1306 matchs de saison régulière dans la LNH. Des arénas, il en a visité autant sinon plus que ses pairs.

Il a donné son vote au Bridgestone Arena, domicile des Predators.

« C’est grâce à leur façon de jouer, ils sont toujours sur toi, a mentionné Kane. On dirait que les basses sont toujours au volume maximal là-bas. Ils sont toujours en train de faire du bruit pendant les arrêts de jeu, donc c’est assez difficile de jouer là-bas. »

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