Crosby PIT Ovechkin WSH rivalry

CRANBERRY, Pennsylvanie – Sidney Crosby aime la stabilité.

Alex Ovechkin l’incarne.

Les deux anciens premiers choix au total ont vu leur carrière s’entrelacer dès leurs débuts en 2005. Deux décennies plus tard, rien n’a changé.

Crosby contre Ovechkin est l’une des plus grandes rivalités individuelles dans l’histoire de la LNH.

« Je trouve ça génial », a dit Crosby, le capitaine des Penguins de Pittsburgh, au sujet d’Ovechkin, le capitaine des Capitals de Washington, mercredi. « Quand nous avons commencé à nous affronter, il y avait la rivalité et ça faisait ressortir le meilleur de tout le monde. C’était du bon hockey et ce l’est encore. »

Le prochain chapitre de cette rivalité aura lieu jeudi, quand les Penguins accueilleront les Capitals au PPG Paints Arena (19 h 30 HE; SN, HULU, ESPN+) pour le 99e duel entre Crosby et Ovechkin, saison régulière et séries éliminatoires de la Coupe Stanley incluses.

Mais la nostalgie ne sera pas l'élément principal de cette confrontation. Les deux équipes ont besoin d’une victoire.

Ovechkin, dont les 900 buts sont un sommet dans l’histoire de la LNH, en compte trois en 13 matchs cette saison. L’ailier de 40 ans avait été blanchi de la feuille de pointage dans quatre défaites consécutives (0-3-1) avant d'atteindre le plateau des 900 buts en deuxième période d'une victoire de 6-1 face aux Blues de St. Louis, mercredi, et les Capitals (7-5-1) occupent le quatrième rang de la section Métropolitaine après avoir remporté le titre de leur section la saison dernière avec une fiche de 51-22-9.

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« Même s’il n’a pas le début de saison souhaité, il est probablement leur joueur le plus dangereux », a souligné le défenseur de Pittsburgh Kris Letang. « Tu dois l'empêcher de tirer. Si tu lui donnes trop d’espace, il va te le faire payer. »

En contrepartie, Crosby cumule 17 points (neuf buts, huit passes) en 14 rencontres. Le joueur de centre de 38 ans a aidé les Penguins (8-4-2) à connaître un bon départ après une exclusion des séries lors des trois dernières campagnes.

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Mais tout n’est pas au beau fixe récemment. Ils ont perdu 5-2 contre les Jets de Winnipeg samedi et bousillé une avance de 3-0 en troisième période dans un revers de 4-3 contre les Maple Leafs de Toronto mardi.

« J’espère que cette adversité sera bonne pour nous, a affirmé Crosby. Il n’y avait peut-être pas de très grandes attentes envers notre équipe au début de l’année, mais je trouve que nous avons rivalisé férocement en groupe, et ce, peu importe les trios ou les joueurs dans la formation.

« Nous avons continué à jouer malgré ça. C’est plus important que jamais en ce moment, et je suis convaincu que c’est quelque chose qui pourrait nous unir. »

Avec 1704 points (634 buts, 1070 aides) en 1366 parties, Crosby est le neuvième joueur dans l’histoire de la Ligue à avoir obtenu 1700 points. Il est aussi à 19 points d’égaler Mario Lemieux au premier rang à ce chapitre dans l’histoire des Penguins.

Si quelqu’un peut mesurer l’ampleur du total de buts d’Ovechkin, c’est bien Crosby. Pourtant, même lui en reste bouche bée.

« Je ne le réalise pas pleinement, a mentionné Crosby. Mais quand il a battu le record, j’ai dit que ce serait difficile pour beaucoup de joueurs, y compris moi, d’inscrire autant de buts. Mais il a continué de trouver des façons de marquer année après année.

« C’est difficile d’être aussi constant et productif. Il faut lui attribuer du mérite pour avoir été capable de trouver des façons de marquer et d’être aussi constant. »

En duel, Crosby a l’avantage avec 95 points (33 buts, 62 mentions d’aide) contre 68 points (38 buts, 30 passes) pour Ovechkin en 73 matchs de saison régulière. Pittsburgh montre une fiche de 42-27-4.

Les Penguins ont aussi remporté trois des quatre séries entre les deux équipes. Chaque fois, le gagnant de la série a fini par remporter la Coupe Stanley (Pittsburgh en 2009, 2016 et 2017; Washington en 2018).

Bryan Rust, généralement jumelé à Crosby, vit cette rivalité depuis 2014.

« J’essaie d’en profiter pleinement, a dit Rust. Je serai reconnaissant d’avoir eu la chance d’être témoin de ça. Quand je vais réfléchir à ma carrière, je pourrai dire que j’ai joué à cette époque non seulement avec certains des meilleurs joueurs de l’histoire – sinon avec le meilleur joueur de tous les temps selon certains – mais aussi contre le meilleur buteur de l’histoire.

« Il n’y avait pas de rivalité aussi grande que celle entre eux et ces deux équipes, et c’est vraiment génial d’avoir vécu ça, surtout en séries éliminatoires, et même avant que je joue ici. […] Tu vois ces joueurs devenir les visages de la Ligue, puis tu vis ça à leurs côtés. C’est devenu vraiment spécial. »

Ben Kindel sera l’autre ailier sur le trio de Crosby jeudi. Si l’on remet les choses en perspective, le joueur de 18 ans est né le 19 avril 2007, alors que Crosby et Ovechkin en étaient chacun à leur deuxième saison.

« C’est rare d’arriver en même temps comme nous l’avons fait, a dit Crosby. Tout comme le fait de jouer dans la même section et de croiser le fer en séries. Tout ce qui s’est passé avec nous deux est vraiment unique. Mais oui, je pense que c’est quelque chose que nous apprécions tous. »

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