Neal Pionk a vécu la déception d’être ignoré au repêchage de la LNH deux fois plutôt qu’une. Une dizaine d’années plus tard, il est l’un des piliers des Jets de Winnipeg, la meilleure équipe de la LNH au quart de la saison.
« Je m’en suis sans doute servi comme motivation », a assuré Pionk, qui était admissible aux encans de 2013 et 2014. « J’ai sauté dans le gymnase, j’ai redoublé d’effort. J’ai tout fait pour tenter de m’améliorer. Avec du recul, c’est probablement une bonne chose que je n’aie pas été repêché. J’ai pu aller à l’université, devenir joueur autonome et décider mon équipe. Jusqu’à maintenant, ça me sourit. »
Les bénéfices se mesurent encore plus cette saison, sa huitième dans la LNH et sa sixième avec les Jets. Le droitier de 29 ans partage le deuxième rang chez les défenseurs de la ligue au chapitre des points (17) après 18 matchs. Ses sommets en carrière de 10 buts (2022-23), 39 aides (2019-20) et 45 points (2019-20) devraient tous être battus d’ici la fin de la campagne.
Il incarne bien la constance qui prévaut présentement chez les Jets, qui affichent un dossier de 15-2-0.
« [Pionk] a toujours eu de bons instincts offensifs; il est reconnu pour sa bonne première passe. Il a du mordant, de l’intensité, et il met tout ça à profit cette saison », a reconnu l’entraîneur-chef des Jets, Scott Arniel. « Que ce soit en supériorité numérique ou à 5-contre-5, offensivement, il fait les jeux. Dylan Samberg et lui sont fiables lorsqu’on leur demande d’affronter les meilleurs attaquants adverses. »
Pionk se classe deuxième chez les Jets pour les tirs bloqués (30) et partage le troisième rang pour les mises en échec (31). Winnipeg présente un taux de tirs réussis/tentés de 50,0 et un taux de buts marqués/accordés de 60,0 lorsqu’il est sur la patinoire.
« Parfois, on se demande pourquoi un joueur X ou Y est passé sous le radar, a souligné son coéquipier Josh Morrissey. Évidemment, Neal est maintenant établi. Je suis heureux qu’il soit mon voisin dans le vestiaire et de l’avoir comme coéquipier. »