STOLARZ BADGE MARCIL

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Mikael Granlund, Sharks de San Jose (A) : Granlund vient d’amasser six points (un but, cinq passes) à ses quatre derniers matchs, après avoir amorcé la saison avec une récolte de seulement une aide en trois rencontres. Avec la blessure au bas du corps subie par Macklin Celebrini lors du premier match de la saison, Granlund a été muté à sa place au centre du premier trio, aux côtés de l’attaquant Tyler Toffoli (sept points en sept parties). En quatre matchs, les deux ont uni leurs efforts sur quatre des sept buts des Sharks. Celebrini ratera au moins deux autres semaines d’activités, ce qui devrait permettre à Granlund de rester avec Toffoli d’ici là, lui qui évolue également sur la première vague du jeu de puissance. Les Sharks n’emballent personne et ils marquent peu de buts, mais ils se mesureront à des défensives généreuses d’ici à la fin du mois d’octobre, avec des duels contre les Kings de Los Angeles (deux fois), le Club de hockey de l’Utah et les Blackhawks de Chicago.

SJS@ANA: Granlund profite d'une déviation en A.N.

Brandon Montour, Kraken de Seattle (D) : Les poolers qui craignaient la cohabitation entre Montour et Vince Dunn chez le Kraken n’ont plus à s’en faire. Dunn a vu son nom être inscrit sur la liste des blessés à long terme en raison d’une blessure au milieu du corps lundi, et il est difficile de ne pas considérer Montour comme le « grand gagnant » de son absence. En deux matchs depuis que Dunn est à l’écart, Montour a joué 4:00 en moyenne en avantage numérique contre 2:33 lorsque son coéquipier était encore dans la formation. Il a également vu son temps de jeu total passer de 23:23 à 26:22 en moyenne. Montour n’a que quatre points (un but, trois passes) en sept rencontres jusqu’ici, mais trois de ses points ont été obtenus lors de ses quatre plus récents affrontements. Il est toujours à la recherche d’un premier point en avantage numérique, mais cette colonne statistique ne devrait pas être en reste très longtemps.

Anthony Stolarz, Maple Leafs de Toronto (G) : Stolarz a mené la LNH au chapitre de la moyenne de buts alloués et du taux d’efficacité la saison dernière, et on réalise que ses performances n’étaient pas qu’un feu de paille. Depuis une défaite de 1-0 en lever de rideau contre les Canadiens de Montréal le 9 octobre, Stolarz montre un dossier de 3-1-0 avec une moyenne de 2,02 et un taux d’efficacité de ,932 en quatre départs. On dit que le gardien Joseph Woll, pressenti pour être le numéro un à Toronto avant la saison, sera bientôt de retour d’une blessure au bas du corps, sauf qu’il aura du pain sur la planche s’il veut détrôner Stolarz. Dans le pire des scénarios, ce dernier pourrait se retrouver dans un système d’alternance, sauf qu’il aura de très bonnes chances de signer la victoire chaque fois qu’il obtient un départ. Les Maple Leafs ont amélioré leur défensive durant la saison morte et ils en récoltent actuellement les fruits. Ils figurent dans le top-10 de la LNH pour la moyenne de buts accordés jusqu’ici (2,71; 9e).

TBL@TOR: Stolarz stoppe la rondelle sur la ligne rouge

EN BAISSE

Steven Stamkos, Predators de Nashville (A) : Le vétéran de 34 ans ne connaît pas le départ escompté avec les Predators, lui qui n’a qu’un petit but à sa fiche en six matchs jusqu’ici. Équipe la plus améliorée durant l’été selon bien des observateurs, les Predators marquent peu et ils n’ont qu’un seul trio qui fonctionne : celui de Filip Forsberg, Ryan O’Reilly et Gustav Nyquist. Malheureusement, Stamkos est écarté de cette unité, et même sur le jeu de puissance, sa spécialité, il n’arrive pas à faire une différence. Il faut également dire que la chance n’est pas de son côté. Stamkos a seulement un but sur 22 lancers, un taux de réussite de 4,6 % (16,6 % en carrière). Dans toute la LNH, seuls 11 autres joueurs ont un but ou moins sur 22 tirs ou plus. Après 16 saisons avec le Lightning de Tampa Bay, Stamkos n’est pas le premier joueur qui peine à s’acclimater à un nouvel environnement. D’ici à ce qu’il retrouve ses repères, il vaut mieux le laisser sur le banc dans votre pool.

Dougie Hamilton, Devils du New Jersey (D) : Hamilton ne connaît pas un début de saison à la hauteur des attentes, avec seulement trois points (un but, deux passes) en neuf matchs. Ce rendement a de quoi décevoir les poolers, puisque Hamilton a le champ libre pour les missions offensives en l’absence de Luke Hughes, blessé à l’épaule gauche depuis le début de la saison. Or, Hughes pourrait revenir au jeu en fin de semaine. La saison dernière, lors des 20 matchs que les deux ont disputé ensemble avant que Hamilton se blesse pour le reste de la campagne, Hughes était utilisé sur la première vague du jeu de puissance au détriment de son coéquipier. Si ce scénario se répète au retour de Hughes, Hamilton pourrait avoir de la difficulté à se mettre en marche.

Samuel Ersson, Flyers de Philadelphie (G) : Ersson a signé la victoire à son premier match de la saison, ce qui aura été le seul moment de réjouissance pour les poolers qui l’ont repêché. Depuis, il montre une fiche de 0-2-1 en quatre matchs (trois départs) avec une moyenne de 3,68 et un taux d’efficacité de ,876. Les Flyers ont perdu leurs six plus récents affrontements et accordé 29 buts au cours de cette séquence, donc il vaut mieux éviter leurs gardiens pour le moment. Ils n’auront pas un calendrier facile dans les prochaines semaines, avec de grosses commandes comme le Wild du Minnesota, les Bruins de Boston (deux fois), les Hurricanes de la Caroline, les Panthers de la Floride et le Lightning.

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