EN BAISSE
Steven Stamkos, Predators de Nashville (A) : Le vétéran de 34 ans ne connaît pas le départ escompté avec les Predators, lui qui n’a qu’un petit but à sa fiche en six matchs jusqu’ici. Équipe la plus améliorée durant l’été selon bien des observateurs, les Predators marquent peu et ils n’ont qu’un seul trio qui fonctionne : celui de Filip Forsberg, Ryan O’Reilly et Gustav Nyquist. Malheureusement, Stamkos est écarté de cette unité, et même sur le jeu de puissance, sa spécialité, il n’arrive pas à faire une différence. Il faut également dire que la chance n’est pas de son côté. Stamkos a seulement un but sur 22 lancers, un taux de réussite de 4,6 % (16,6 % en carrière). Dans toute la LNH, seuls 11 autres joueurs ont un but ou moins sur 22 tirs ou plus. Après 16 saisons avec le Lightning de Tampa Bay, Stamkos n’est pas le premier joueur qui peine à s’acclimater à un nouvel environnement. D’ici à ce qu’il retrouve ses repères, il vaut mieux le laisser sur le banc dans votre pool.
Dougie Hamilton, Devils du New Jersey (D) : Hamilton ne connaît pas un début de saison à la hauteur des attentes, avec seulement trois points (un but, deux passes) en neuf matchs. Ce rendement a de quoi décevoir les poolers, puisque Hamilton a le champ libre pour les missions offensives en l’absence de Luke Hughes, blessé à l’épaule gauche depuis le début de la saison. Or, Hughes pourrait revenir au jeu en fin de semaine. La saison dernière, lors des 20 matchs que les deux ont disputé ensemble avant que Hamilton se blesse pour le reste de la campagne, Hughes était utilisé sur la première vague du jeu de puissance au détriment de son coéquipier. Si ce scénario se répète au retour de Hughes, Hamilton pourrait avoir de la difficulté à se mettre en marche.
Samuel Ersson, Flyers de Philadelphie (G) : Ersson a signé la victoire à son premier match de la saison, ce qui aura été le seul moment de réjouissance pour les poolers qui l’ont repêché. Depuis, il montre une fiche de 0-2-1 en quatre matchs (trois départs) avec une moyenne de 3,68 et un taux d’efficacité de ,876. Les Flyers ont perdu leurs six plus récents affrontements et accordé 29 buts au cours de cette séquence, donc il vaut mieux éviter leurs gardiens pour le moment. Ils n’auront pas un calendrier facile dans les prochaines semaines, avec de grosses commandes comme le Wild du Minnesota, les Bruins de Boston (deux fois), les Hurricanes de la Caroline, les Panthers de la Floride et le Lightning.